Croire en Soi

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Croire en Soi

Croire en moi, quoi qu’il se passe.

Quand tout va bien, les choses roulent simplement toutes seules et la vie coule sans avoir besoin de changer quelque chose. Ainsi va l’humain, économe de nature…
Quand la vie vient nous « contrarier », c’est qu’elle a quelque chose à nous dire. Elle vient nous secouer en disant « et toi là, tu n’aurais pas quelque chose de plus grand, de plus beau, de particulier à faire ? ».

Quand il se passe des choses difficiles dans notre vie, c’est qu’il est temps de regarder notre vie. Faire le point, faire une pause, un arrêt pour gouter la saveur de notre vie…
Où est-ce que ça pique ? où est-ce que ça pue ? où est-ce que ça gratte ?

Un arrêt salutaire s’impose. Il dit « stop ! ». Arrêter le vacarme du mental, les pensées sans fin qui se bousculent dans la tête. Penser à tout, penser aux autres, croire qu’on « contrôle » la situation, sa vie, ses émotions…

La vie nous invite à écouter en soi : écouter le silence qui apparait une fois que le vacarme des pensées s’est retiré. Alors, de ce silence émerge une petite musique, lointaine, presque imperceptible, celle de notre cœur, de notre âme, de notre part de sagesse… cette petite voix qui est LA voie. La seule qu’il est bon d’écouter, la seule qui nous montre le chemin, la seule qui sait ce qui est bon pour nous.

Alors j’écoute sans attente, sans « oui mais !», sans « je n’y crois pas !», j’écoute et je goûte. Je me laisse remplir par ce baume, par ce parfum…j’écoute ce qui émane de moi du plus profond de mon être, caché derrière les couches de protection que j’ai construites, qu’on m’a données, que j’ai cru bon de porter…j’écoute et j’accueille…je me laisse alors traverser par ce qui vient me toucher.

J’accueille les larmes, j’accueille les cris, j’accueille ma douleur comme la sage-femme accueille la venue du nouveau-né. En effet, ça frotte, ça pousse, ça fait mal mais ça ne dure pas, c’est juste à traverser, courageusement, farouchement, audacieusement. Laisser le processus se faire…

Et à un moment, ça s’apaise. Comme une averse violente qui couvre tous les sons de la nature, lorsqu’elle s’arrête, ça s’apaise. La vie reprend ses droits, les oiseaux se font de nouveau entendre, le soleil réapparait et commence à sécher le sol… l’eau ruisselle encore mais l’orage est fini. La nature reprend son rythme, ainsi va la vie.

C’est cela traverser le gué. Alors, de l’autre côté de la rive, nous avons une autre vision de notre vie. Une nouvelle perspective qui change la chose.

Un nouveau regard qui nous aide à décider de la suite que l’on veut donner à notre vie. Nous ne sommes pas la chose, nous sommes simplement traversés par la chose. Nous sommes bien plus Grand que la chose.

Nous sommes Humain vibrant, Humain vivant, pleinement.